Nous pensons que les initiatives volontaires des entreprises ne peuvent pas se substituer à l’application effective des législations nationales et internationales. Comme l’exprime Sharon Burrow, secrétaire générale de la Confédération internationale syndicale (CIS), « les normes privées ne doivent pas se substituer aux politiques publiques décidées à la suite de processus politiques démocratiques et représentatifs ». Autre réserve : les systèmes de certification ne tiennent pas toujours compte de l’indépendance et de la représentativité des syndicats de travailleuses et travailleurs des plantations.
Pour autant, nous pensons que certains systèmes de certification, comme celui du commerce équitable tel que porté par la Fair trade Labelling Organizations International (FLO), ont apporté de réels bénéfices pour les petit-e-s producteurs-trices.